Vallouise

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Vallouise
Vallouise
Vue de Vallouise en hiver.
Blason de Vallouise
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Briançon
Intercommunalité Communauté de communes du Pays des Écrins
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Jean Conreaux
2017-2020
Code postal 05290
Code commune 05175
Démographie
Gentilé Vallouisiens
Population 758 hab. (2014 en augmentation de 3.13 % par rapport à 2009)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 50′ 45″ nord, 6° 29′ 15″ est
Altitude Min. 1 106 m
Max. 3 667 m
Superficie 68,58 km2
Élections
Départementales L'Argentière-la-Bessée
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Vallouise-Pelvoux
Localisation
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Vallouise

Vallouise est une ancienne commune française située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur et rattachée depuis le 1er à la commune de Vallouise-Pelvoux. Elle est au cœur de la vallée de la Vallouise.

Ses habitants sont appelés les Vallouisiens. Pour le chef-lieu : lés Viarouïrés (forme locale), les Viarouires (forme francisée).

Elle abrite la station de sports d'hiver de Pelvoux-Vallouise : 14 pistes, 34 kilomètres de pistes. Elle possède également un centre de ski de fond agglomérant près d'une trentaine de kilomètres de pistes dans les vallées de l'Onde (en direction des Bans), du Gyr (en direction du Pelvoux et des Écrins) et de la Gyronde (en direction de Les Vigneaux et de L'Argentière-la-Bessée).

Géographie[modifier | modifier le code]

Située au cœur du massif des Écrins, Vallouise est au confluent du Gyr et de l'Onde, naissance de la Gyronde. Du village, on peut accéder aux plus hauts sommets du massif : la Barre des Écrins, L'Ailefroide, le Pelvoux et les Bans. C'est donc un centre d'alpinisme très dynamique.

Les principaux sommets situés sur le territoire de la commune sont :

  • Les Bans (3 669 m) ;
  • la pointe des Bœufs Rouges (3 516 m) ;
  • le pic des Aupillous (3 505 m) ;
  • le pic de Bonvoisin (3 480 m) ;
  • le pic Jocelme (3 458 m) ;
  • la pointe de Verdonne (3 328 m) ;
  • la pointe de l'Aiglière (3 307 m) ;
  • la tête d'Amont de Montbrison (2 815 m) ;
  • la barre des écrins (4 103 m) ;
  • le Pelvoux (3 946 m).

Toponymie[modifier | modifier le code]

La vallée a changé de nom plusieurs fois au fil des siècles :

  • Vallis Gerentonica en 739; la « vallée des rochers », porté jusqu'au XIIe siècle, ou du nom de la Gyronde, torrent qui la traverse ;
  • après le XIIe siècle, Vallis putas, la « vallée mauvaise »[1]. Selon certaines sources, ce serait parce que des disciples de Pierre Valdo, issus de classes pauvres lyonnaises converties au mouvement Vaudois, y résistaient aux troupes royales, jusqu'à leur massacre partiel lors de la Croisade contre les vaudois de 1488 ;
  • De Vallis Loyssia en 1486, de Valloyse en 1488 et le nom actuel de Vallouise (« Vallée Louise »). Il rend hommage à Louis XI, qui fit cesser les représailles et les massacres organisés contre les Vaudois de Vallouise à la demande de l'évêché d'Embrun, géographiquement très proche ;

Histoire[modifier | modifier le code]

La vallée de Vallouise a compté de nombreux habitants liés au culte Vaudois. La Croisade contre les vaudois de 1488, conduite par l'inquisiteur Alberto Cattaneo, mandaté par le pape Innocent VIII et l'archevêque d'Embrun Jean Baile, déclenche des massacres à Freissinières, à Vallouise, à L'Argentière et à Val Cluson. Louis XI ayant commencé à mettre fin aux persécutions, son nom a été donné à la Vallouise.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1983 mars 2001 Benjamin Alphand    
mars 2001 mars 2008 Jean-Luc Antoni    
mars 2008 En cours
(au 15 mai 2014)
Jean Conreaux[2] LR Retraité
Conseiller départemental (2014-)

Jumelages[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[4],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 758 habitants, en augmentation de 3,13 % par rapport à 2009 (Hautes-Alpes : 2,89 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 3561 0131 1911 2491 1351 2751 1931 2081 270
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2651 1771 1321 1091 0951 0831 1061 0721 018
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
957971973765686593545565466
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2014
381417451512623637717761758
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[6].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Vallouise possède une école primaire, située à côté d’un stade multisport.

Santé[modifier | modifier le code]

A vallouise, il y a une pharamacy ainsi qu’un kinésithérapeute et d’un cambinet médical.

Culte[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Artisanat et commerces[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Vallouise fait partie du parc national des Écrins. Elle est le point de départ de nombreuses randonnées, escalade, via ferrata, parcours d'eau-vives. La fréquentation est familiale, mais aussi sportive. Toute l'année il est possible d'y trouver des activités, printemps été, automne et hiver (stations de ski de Pelvoux et Puy Saint Vincent, domaine de ski nordique, raquette à neige, cascade de glace, ski hors pistes et ski de randonnée).

La commune est le second centre d'alpinisme en France. Ailefroide, hameau situé au pied du Pelvoux, est la base incontournable pour de nombreuses ascensions sur les glaciers, dont la Barre des Écrins qui est le dernier sommet de 4 000 mètres, au sud dans les Alpes. Le métier de guide de haute montagne y est particulièrement bien représenté. En 1909, les guides de haute montagne de la vallée ont fondé une association dite "Fraternelle des guides et porteurs de Pelvoux". Cette institution existe encore et maintient la tradition d'emmener les alpinistes en haute montagne, mais aussi en randonnée ou dans des activités plus douces. Elle s'appelle maintenant « Bureau des Guides et Accompagnateurs des Écrins »[7].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Vallouise Blason
D'azur à deux croisettes recroisetées d'or rangées en fasce, surmontées d'une étoile du même[8].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Emil Levy, Le Petit dictionnaire provençal-français, 1923.
  2. « Liste des maires du département des Hautes-Alpes », sur le site de la préfecture des Hautes-Alpes, (consulté le ).
  3. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  4. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  5. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  7. Bureau des Guides et Accompagnateurs des Écrins
  8. Jean-Charles d'Amat, Armorial des communes des Hautes-Alpes, Société d'étude des Hautes-Alpes, , 46 p.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]